Punaises de lit

Baga­ges

Les cli­ents des hôtels ou des loca­ti­ons de vacan­ces apportent sou­vent des punai­ses dans leur vali­se, qui peu­vent s’in­stal­ler dans les mate­las et les cad­res de lit.

Meubles et vête­ments d’oc­ca­si­on

Les lits, cana­pés ou vête­ments d’oc­ca­si­on pro­ven­ant des mar­chés aux puces ou des places de mar­ché en ligne sont éga­le­ment des moy­ens de trans­port popu­lai­res.

Murs et cana­li­sa­ti­ons

En cas d’in­fe­sta­ti­ons très importan­tes, les punai­ses de lit peu­vent même pas­ser par les murs et les cana­li­sa­ti­ons dans les appar­te­ments voi­sins.

Motifs de piqû­res

Les papu­les ou pus­tu­les rou­ges et pru­ri­gi­neu­ses sur la peau, qui appa­rais­sent géné­ra­le­ment en ran­gées (« chem­ins de punai­ses ») ou en grou­pes, sont frap­pan­tes. La réac­tion est dif­fé­ren­te pour chaque indi­vi­du ; cer­tai­nes per­son­nes ne pré­sen­tent pra­ti­quement aucun sym­ptô­me.

Excré­ments et taches de sang

On trouve sou­vent des taches de sang brun rouil­le (pro­ven­ant de punai­ses écra­sées) et des points noirs pou­d­reux (traces d’excré­ments frais) sur les mate­las, le lin­ge de lit ou les meubles.

Res­tes de mues et œufs

Dans ou autour du lit, on décou­vre sou­vent des peaux de punai­ses trans­pa­ren­tes et vides (pro­ven­ant de la mue) ain­si que de minus­cu­les enve­lo­p­pes d’œufs blan­ches sur les fis­su­res ou les faces arriè­re des meubles.

Odeur typi­que

Dans les piè­ces for­te­ment infes­tées, il y a par­fois une odeur douceât­re d’a­man­de amè­re – un par­fum que les punai­ses de lit dégagent.

Réac­tions cuta­nées

Les piqû­res, en par­ti­cu­lier sur les bras, les jam­bes et le visa­ge, déman­gent géné­ra­le­ment for­te­ment et des rougeurs et des papu­les peu­vent appa­raît­re.

Réac­tion all­er­gi­que

Les per­son­nes par­ti­cu­liè­re­ment sen­si­bles peu­vent réa­gir plus for­te­ment aux piqû­res de punai­ses de lit, ce qui peut ent­raî­ner de l’ur­ti­cai­re, un gon­fle­ment des pau­piè­res ou même de l’asth­me all­er­gi­que. 

Infec­tions second­ai­res

En se grat­tant les piqû­res, des plai­es peu­vent se for­mer, qui peu­vent s’en­flam­mer et s’in­fec­ter. 

Stress et ango­is­se

Une infe­sta­ti­on ent­raî­ne sou­vent des trou­bles du som­meil et de l’anxié­té : les per­son­nes con­cer­nées font état d’in­som­nie et d’u­ne agi­ta­ti­on con­stan­te. L’uti­li­sa­ti­on d’in­sec­ti­ci­des dans la chambre à couch­er est éga­le­ment per­çue par beau­coup com­me une con­train­te sup­p­lé­men­tai­re.

Iso­le­ment et hon­te

Dans les cas gra­ves, la détres­se psy­cho­lo­gi­que peut ent­raî­ner un iso­le­ment social ou une dépres­si­on.

Char­ge finan­ciè­re

Dans les cas mas­sifs, les punai­ses de lit peu­vent con­ta­mi­ner les mate­las, le lin­ge de lit, les tapis et les meubles rem­bour­rés. Dans cer­ta­ins cas, les meubles infes­tés doi­vent être éli­mi­nés ou net­to­yés pro­fes­si­on­nel­le­ment, ce qui ent­raî­ne des coûts.

Pru­dence en voya­ge

Lors­que vous voy­a­gez, ne posez pas vot­re vali­se sur le lit ou le sol – uti­li­sez des por­te-baga­ges ou des éta­gè­res suré­le­vées. Con­trô­lez les cham­bres d’hô­tel à l’en­trée pour détec­ter les traces (par exemp­le, points noirs, enve­lo­p­pes de mue). Net­to­yez ou lavez vos baga­ges et vos vête­ments après le voya­ge avant de les ran­ger dans l’ar­moi­re.

Soin lors de l’achat de meubles

Exami­nez en détail les lits, cana­pés et meubles d’oc­ca­si­on à la recher­che de signes d’in­fe­sta­ti­on de punai­ses (taches d’excré­ments, œufs, mues). Si un indi­ce est pré­sent, embal­lez le meub­le – dans la mesu­re du pos­si­ble – her­mé­ti­quement (par exemp­le, dans un sac en plas­tique soli­de), trai­tez-le par con­gé­la­ti­on ou chauf­fa­ge et reti­rez-le immé­dia­te­ment de vot­re mai­son si vous ne par­ven­ez pas à le répa­rer. Mar­quez clai­re­ment les objets infes­tés afin d’é­vi­ter une pro­pa­ga­ti­on invo­lon­tai­re.

Con­trô­le et hygiè­ne

Gar­dez les espaces de vie et de som­meil ran­gés afin de recon­naît­re plus faci­le­ment les pre­miè­res traces. Chan­gez régu­liè­re­ment le lin­ge de lit et lavez-le à chaud. Pro­té­gez vos mate­las avec des hous­ses d’en­ca­sing et con­trô­lez occa­si­on­nel­le­ment leurs cou­tures.

Infor­ma­ti­on

Fami­lia­ri­sez-vous avec l’ap­pa­rence et les habi­tu­des de vie des punai­ses de lit (par exemp­le, les cachet­tes typi­ques). La détec­tion pré­co­ce est la meil­leu­re pro­tec­tion cont­re une infe­sta­ti­on à gran­de échel­le.

Pas d’ob­li­ga­ti­on de décla­ra­ti­on

La régle­men­ta­ti­on léga­le ne pré­voit pas d’ob­li­ga­ti­on de décla­ra­ti­on pour une infe­sta­ti­on de punai­ses de lit, car elles ne trans­met­tent pas de mala­dies qui déclen­chent une obli­ga­ti­on de décla­ra­ti­on selon l’IfSG.

Motifs de piqû­res

Les papu­les ou pus­tu­les rou­ges et pru­ri­gi­neu­ses sur la peau, qui appa­rais­sent géné­ra­le­ment en ran­gées (« chem­ins de punai­ses ») ou en grou­pes, sont frap­pan­tes. La réac­tion est dif­fé­ren­te pour chaque indi­vi­du ; cer­tai­nes per­son­nes ne pré­sen­tent pra­ti­quement aucun sym­ptô­me.

Excré­ments et taches de sang

On trouve sou­vent des taches de sang brun rouil­le (pro­ven­ant de punai­ses écra­sées) et des points noirs pou­d­reux (traces d’excré­ments frais) sur les mate­las, le lin­ge de lit ou les meubles.

Res­tes de mues et œufs

Dans ou autour du lit, on décou­vre sou­vent des peaux de punai­ses trans­pa­ren­tes et vides (pro­ven­ant de la mue) ain­si que de minus­cu­les enve­lo­p­pes d’œufs blan­ches sur les fis­su­res ou les faces arriè­re des meubles.

Odeur typi­que

Dans les piè­ces for­te­ment infes­tées, il y a par­fois une odeur douceât­re d’a­man­de amè­re – un par­fum que les punai­ses de lit dégagent.

Chaleur

Uti­li­ser la machi­ne à laver et le sèche-lin­ge à ≥60 °C pour le lin­ge de lit ou les tex­ti­les, le four (avec pré­cau­ti­on) ou le net­to­y­eur à vapeur pour chauf­fer les petits objets. Les punai­ses de lit ne sup­port­ent pas dura­blem­ent les tempé­ra­tures supé­ri­eu­res à 50 °C. Un ray­on­ne­ment solai­re (en par­ti­cu­lier dans un sac en plas­tique fer­mé) peut éga­le­ment géné­rer >50 °C en été et tuer les punai­ses.

Fro­id

Les petits objets infes­tés peu­vent être iso­lés et con­gelés pen­dant au moins trois jours à –18 °C. Déjà à par­tir d’en­vi­ron –5 °C pen­dant plu­s­ieurs jours, les punai­ses de lit ne sur­vi­vent pas.

Aspi­rer et net­to­y­er à la vapeur

Le cont­act direct par aspi­ra­ti­on ou vapeur chau­de (les deux ren­dent la dis­si­mu­la­ti­on plus dif­fi­ci­le) peut tuer ou enle­ver les ani­maux, mais ne rem­place pas un trai­te­ment com­plet.

Terre de diato­mées (Diato­me­en­er­de)

Cet­te poud­re natu­rel­le des­sè­che les insec­tes ; elle n’a­git qu’au cont­act et ne peut donc être uti­li­sée qu’en com­plé­ment.

Mat­tress Cover

Les hous­ses de pro­tec­tion pour mate­las et oreil­lers (appelées enca­sings) cap­tu­rent les punai­ses et empê­chent une nou­vel­le dis­si­mu­la­ti­on dans le lit.

Piè­ges pro­vi­so­i­res

Le ruban adhé­sif dou­ble face ou les piè­ges spé­ciaux aux pieds du lit peu­vent cap­tu­rer les pre­miers ani­maux, mais ne rem­pla­cent pas un trai­te­ment.

Métho­des chi­mi­ques

Les sprays et poud­res insec­ti­ci­des (géné­ra­le­ment à base de pyré­throï­des com­me la per­mé­th­ri­ne, éven­tu­el­le­ment com­bi­nés à des régu­la­teurs de crois­sance des insec­tes) sont sou­vent uti­li­sés. Ils agis­sent par cont­act direct ou par des rési­dus dans la cachet­te et para­ly­sent les ani­maux. Cepen­dant, la pro­ba­bi­li­té est éle­vée que tou­tes les punai­ses ne soi­ent pas att­ein­tes et sur­tout que les œufs restent très résistants. De plus, les punai­ses de lit déve­lo­p­pent des résis­tances cont­re de nombreu­ses sub­s­tances acti­ves cou­ran­tes. Un trai­te­ment chi­mi­que doit donc être effec­tué par une ent­re­pri­se spé­cia­li­sée, qui peut pul­vé­ri­ser des rési­dus et éven­tu­el­le­ment effec­tuer plu­s­ieurs pas­sa­ges.

Dés­in­sec­ti­sa­ti­on ther­mi­que (Ther­mo­ent­we­sung)

Ici, des appareils de chauf­fa­ge puis­sants sont uti­li­sés. La piè­ce con­cer­née est chauf­fée à envi­ron 50–70 °C, ce qui tue tous les sta­des des punai­ses. Cet­te métho­de est ino­do­re, non toxi­que et plus dura­ble que les insec­ti­ci­des. Après un trai­te­ment, les piè­ces peu­vent géné­ra­le­ment être réuti­li­sées immé­dia­te­ment.

Dés­in­sec­ti­sa­ti­on par le fro­id (pro­cé­dé à la glace sèche)

Cer­ta­ins pro­fes­si­on­nels uti­li­sent du CO₂ liqui­de (glace sèche), qui tue les punai­ses en faisant bais­ser rapi­de­ment la tempé­ra­tu­re.

Pro­cé­dés inté­g­rés

Sou­vent, la chaleur ou le fro­id sont com­bi­nés à des appli­ca­ti­ons chi­mi­ques pon­c­tu­el­les, par exemp­le pour att­eind­re les punai­ses tolé­ran­tes au fro­id dans les rem­bour­ra­ges plus pro­fonds.

Inspec­tion et moni­to­ring

Les exter­mi­na­teurs effec­tu­ent des ron­des de con­trô­le avant et après le trai­te­ment et uti­li­sent éven­tu­el­le­ment des chiens reni­f­leurs ou des piè­ges à phé­ro­mo­nes pour assurer le suc­cès.

Effi­cace et rapi­de

Un trai­te­ment ther­mi­que avec Ther­mo-bug® ne doit géné­ra­le­ment être effec­tué qu’u­ne seu­le fois, car il tue éga­le­ment les œufs et est effi­cace cont­re tous les sta­des de déve­lo­p­pe­ment (con­trai­re­ment à de nombreux pro­duits chi­mi­ques dans la lut­te).

Dura­ble et sûr

Il ne se pro­duit pas de vapeurs ou de gaz dan­ge­reux pour la san­té et les piè­ces peu­vent être uti­li­sées immé­dia­te­ment après. Pour les famil­les avec enfants, les per­son­nes all­er­gi­ques ou les pro­prié­tai­res d’ani­maux domes­ti­ques, les piè­ces peu­vent être trai­tées sans hési­ta­ti­on avec Ther­mo-bug®, car seu­le la chaleur sèche est uti­li­sée.

Sécu­ri­té garan­tie

Sur­veil­lan­ce con­ti­nue des paramè­tres de sécu­ri­té per­tin­ents par des cir­cuits indé­pen­dants. Arrêt de sécu­ri­té en cas de surchauf­fe et un pro­gram­me de com­man­de avec sur­veil­lan­ce inté­g­rée du dérou­le­ment du pro­gram­me.

Une véri­ta­ble pro­tec­tion grâce à une appli­ca­ti­on pro­fes­si­on­nel­le

En cas d’ap­pli­ca­ti­on cor­rec­te, aucu­ne punai­se ne mig­re dans la piè­ce voi­si­ne, com­me on le craint sou­vent en cas de chaleur de cour­te durée